INTERVIEW. Dynamite Shakers, quatre musiciens élevés au son du rock garage

En quatre petites années, les Vendéens de Dynamite Shakers ont réussi à enflammer les réseaux sociaux et les meilleures scènes rock de la région, ils s'apprêtent désormais à conquérir nos platines avec un album prévu pour le printemps et dès aujourd'hui un premier single qui devrait mettre tout le monde d'accord. Rencontre...

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Dès les premières notes, le ton était donné, les Dynamite Shakers allaient tout faire pour secouer le rock garage à papa. Nous sommes en 2019 du côté de Saint-Hilaire-de-Riez. Une bande de quatre jeunes à peine sortis de l'adolescence se fait les médiateurs et les baguettes sur des reprises d'un autre âge mais pour le moins essentielles. Rewind...

Kinks, Remains, Flamin’ Groovies, Sonics, Fleshtones ou encore Dogs, du rock garage comme s'il en pleuvait et des vidéos qui font rapidement le tour de YouTube et des amateurs du genre. Les Dynamite Shakers étaient lancés, restait pour le jeune groupe vendéen à creuser son propre sillon avec des compos personnelles.

Et quelques mois plus tard, c'était chose faite. Entre deux concerts, parfois en compagnie de leurs "parrains de scène", les New-yorkais The Fleshtones, Lila-Rose à la basse, Élouan au chant et à la guitare, François à la batterie et Calvin à la guitare peaufinaient une bonne dizaine de morceaux en les rodant sur scène. Ils nous en parlaient ici en 2021.

En cet automne 2023, le rêve est à portée de décibels. Dans quelques mois, le 22 mars pour être précis, sortira chez [Integral] le premier album du groupe, Don't Be Boring, dont voici un premier extrait baptisé The Bell Behind The Door. Interview...

La toute première fois que je vous ai interviewés, c'était en décembre 2020, en plein covid. Que de chemin parcouru depuis… Comment avez-vous vécu toute cette période ? Et Comment vivez-vous l'arrivée de l'album ?

Lila-Rose. Il s’est passé tellement de choses depuis le covid que ce serait compliqué d’en faire un résumé parfait. Pour faire court, quelques mots qui résument bien ces trois années : répétitions, concerts, répétitions, concerts, enregistrement d’un album, LMP Musique, concerts et encore concerts. 

En effet, depuis 2020, on a énormément travaillé.

On a continué à faire des concerts, et petit à petit, on s’est sorti du réseau camping pour accéder aux réseaux plus importants comme des premières parties par-ci par-là, des festivals, des SMAC (scènes de musique actuelle, ndlr). Ça nous a permis de poncer nos morceaux avant l’enregistrement de l’album. 

On a enregistré l’album en février 2023 à BlackBox (Angers) avec Jim Diamond. C’était notre première expérience d’immersion totale en studio pendant une semaine et on est très content que ça se soit fait avec Jim. C’est quelqu’un de bienveillant et on est super content du rendu final. Et avec Peter Deimel, la cerise sur le gâteau, qui s’est occupé du mastering de l’album. 

Vers mars 2023, on a signé chez LMP Musique, une boîte de production. C'est suite à un concert dans l’Est avec KO KO MO que le bouche-à-oreille a fait son travail jusqu’aux oreilles de Muriel Bousseau (directrice LMP Musique, ndlr), maintenant notre manageuse. On est super content de leur travail, tout va beaucoup plus vite et ça nous permet de comprendre les engrenages de l’industrie musicale. Muriel nous incite, surtout Elouan et moi, à toucher à tout : communication, administration, etc. 

Pour résumer, ces trois dernières années ont été super bénéfiques. Tout est venu à son rythme. On ne voulait pas presser les choses, on voulait faire les choses bien. Ça finit toujours par payer !

Pour en revenir à cette première interview, on avait parlé des Dogs, des Flamin’ Groovies, des Sonics, vous multipliez alors les reprises qui vous ont fait connaître sur le web et sur les scènes de la région. C'était une nécessité de passer par là ?

Elouan. Oui, complètement. On voulait s’imprégner de ces groupes qu’on adore pour ensuite pouvoir composer dans cet esprit. C’est passé par une analyse des structures, comprendre les suites d’accords, mais surtout assimiler l’énergie et l’efficacité de ce style. Se mettre tout de suite à la compo aurait été une erreur, on serait passé à côté de plein d’éléments et surtout d’un feeling. 

Finies les reprises ? Vous vous êtes lancés pour de bon dans la compo. Avec bonheur ou douleur ? Comment s'est organisé le travail de création ?

Lila-Rose. En effet, c’est maintenant terminé les reprises pour nous. On a toujours eu cette volonté de défendre notre musique, nos créations ; on a envie d’être remarqué pour nos compositions. Tout en n'oubliant pas d’où on vient et nos influences. On adore composer et on déborde d’idées, on écoute pleins de trucs et ça nous donne beaucoup d’inspiration. 

On a beaucoup répété. Elouan ou moi arrivions avec des paroles et des accords, qu’on développait tous ensemble avec Calvin et François.

On a aussi passé en revue toutes les compositions qu’on avait faites depuis la création du groupe. On a sélectionné les meilleures pour l’album et on les a triturées dans tous les sens. Chaque note, chaque arrangement, chaque détail de nos morceaux a été testé et pensé dans un but précis. 

L'album est prévu pour le 22 mars, à quoi faut-il s'attendre ? Du rock garage pur jus à l'image de ce premier morceau ?

Lila-Rose. L’objectif de l’album n’a pas été de coller à la musique garage, mais plutôt à l’esprit. Il faut donc s’attendre à 10 morceaux très différents les uns des autres, mais qui ont tous un point commun : de l’énergie.

Il y a des morceaux bien garages, des morceaux plus complexes avec des nuances, des morceaux qui sont juste des boules d’énergie et un morceau qui s’apparente à une ballade.

Un mot sur le clip réalisé par Demasker.

Elouan. Ça fait depuis quelques temps qu’on a envie d’illustrer nos morceaux. Ne pas s’arrêter à la musique et construire quelque chose autour. The Bell Behind the Door fait partie des morceaux qui s’y prêtent On a tourné sur une journée dans un seul et même lieu. On cherche à garder une cohérence entre l’album, les morceaux et nous. Chaque clip aura un lien, quelque chose qui rappelle le précédent et celui d’après. 

Merci Elouan et Lila-Rose

Plus d'infos sur les Dynamite Shakers ici

En attendant l'album, les Dynamite Shakers assureront la première partie des KO KO MO le 2 novembre au Splendid à Lille, le 4 novembre à La Cigale à Paris, le 15 novembre au Bikini à Toulouse, le 17 novembre au Rocher de Palmer à Cenon, avant de se produire au Bar des Artistes à La Roche-sur-Yon le 25 novembre, aux Trans Musicales le 7 décembre à Rennes et aux Rockeurs ont du Cœur le 16 décembre à Stereolux à Nantes...

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