Lundi, les enquêteurs ont investi le petit village du Vernet pour reprendre les recherches visant à élucider les cicronstances de la mort du petit Emile. Une reproduction de la scène de découverte des ossements a été créé.
Ce qu'il faut savoir
Alors que les habitants attendent des réponses, c'est une nouvelle phase des investigations qui a commencé lundi 1er avril au Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence. De nombreuses questions sont encore sans réponses au lendemain de la découverte du crâne d'Emile, disparu depuis le mois de juillet. Pour élucider l'affaire, des gendarmes scientifiques déploient des techniques numériques.
- Les investigations se poursuivent lundi près d’un chemin "boisé" à environ un kilomètre à vol d’oiseau au sud-est du Haut-Vernet, indique la porte-parole de la gendarmerie. Une centaine de personnes sont déployées. Parmi eux figurent des membres de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie, des experts scientifiques, des anthropologues et des équipes cynophiles.
- L'ambiance est lourde au Vernet. Les habitants partagés entre peine et fortes attentes, se confient peu. Certains sont soulagés de ce début de réponse, aussi macabre soit-il. D'autres redoutent un climat de suspicion, si la piste criminelle s'avère privilégiée. Surtout, beaucoup ne comprennent pas comment personne n'a pu trouver les ossements avant samedi.
- La zone de recherche restera bouclée jusqu'à dimanche. Un large périmètre a été défini autour de l'endroit où le crâne du jeune garçon a été découvert. Ni voiture, ni piéton ne peut accéder au secteur. Les axes secondaires sont bloqués par les gendarmes et le survol interdit jusqu'à dimanche 7 avril.