Coronavirus : Masque de plongée intégral obligatoire pour les futurs surveillants de baignade

En formation depuis ce lundi 1er juin, les futurs surveillants de baignade se familiarisent avec leur nouvel accessoire de l’été : le masque de snorkeling en surface intégral. Cette année, pour éviter la transmission du Covid-19, tout sauvetage se fera avec cet accessoire.

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Leçon du jour : comment apprendre à sauver des vies sans s’exposer au virus. Les futurs pompiers volontaires surveillants de baignade sont en formation depuis ce lundi 1er juin dans les Alpes-Maritimes.
Cette année, à cause du Covid-19, ils doivent s’habituer à pratiquer le sauvetage avec un masque de plongée intégral, le fameux modèle de snorkeling "Easybreath".

« C’est contraignant mais je ne veux surtout pas que quelqu’un soit contaminé à cause du virus. Certes, il circule un peu moins, mais il suffit d’une fois », lance à ses élèves le Lieutenant Dominique Delin, responsable de la formation.

Désormais obligatoire pour les sauvetages en mer dans les Alpes-Maritimes, ces masques« Easybreath » avaient également été utilisés par le personnel soignant en pénurie de masques chirurgicaux, au début de l’épidémie.


Pour protéger les pompiers volontaires sur les plages, ils sont une solution pratique et facile à mettre en place. 

 Ce masque est adapté à notre type de travail, explique le Lieutenant Dominique Delin. Lors du sauvetage d’une victime, on ne peut pas pratiquer la distanciation, donc ce masque nous protège le visage, si la personne crache ou tousse par exemple. 

Après cinq jours de formation, les 140 surveillants de baignade du département seront affectés à 47 postes de plages, entre Vallauris et Menton.
Âgés de 18 à 25 ans ils apprennent à se familiariser avec le masque intégral lors de la formation. L’accessoire n’est pas toujours évident à utiliser, il y a souvent de la buée et la voix du sauveteur est étouffée. 

Le masque, c’est compliqué à utiliser au début, commente Carla Brunet, future pompier volontaire surveillante de baignade. Mais comme on est vraiment au contact de la victime quand on va chercher quelqu’un en mer, il ne faut pas prendre de risque si la personne a le virus. 

« Il faut juste s’y habituer », ajoute son collègue de formation, Antoine Crevola. « C’est vrai qu’au début, c’est pas facile, on se sent vite étouffé. Mais avec de l’entrainement je pense que ça ira. »

> Les premiers tests réalisés plage de la Salis à Antibes au niveau du poste de secours :140 masques vont être distribués aux pompiers des Alpes-Maritimes.
Ils coûtent une vingtaine d’euros pièce et sont financés par les mairies et le conseil départemental. Il faudra donc s’habituer à voir sur nos plages des sauveteurs masqués en silicone fluorescent.
 
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