Il est interdit de sortir après 22 heures dans les villes des Alpes-Maritimes de plus de 10 000 habitants et celles du littoral. Une mesure de précaution globalement respectée : pour le premier soir, les policiers de Cannes ont dressé "seulement" plus d'une trentaine de procès-verbaux.

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Il est minuit, le couvre-feu a commencé depuis près de deux heures. À la vue d'une voiture de police, un homme accélère le pas, il est vite rattrapé. L'individu est en infraction, il écope d'une amende de 135 euros.
 


Tous les policiers mobilisés


Nous sommes dimanche soir, premier jour de l'entrée en vigueur du couvre-feu décrété par la préfecture des Alpes-Maritimes. Tous les équipages disponibles de la police nationale et de la police municipale patrouillent dans les rues de Cannes.

À l'angle d'une rue, un couple circule tranquillement à pied.À l'angle d'une rue, un couple circule tranquillement à pied. 

Ils présentent leur attestation aux forces de l'ordre. Deux cases sont cochées dessus, celle de l'activité professionnelle et celle des achats de première nécessite. Pas de sacs de courses dans les mains, pas d'explication claire, le couple est verbalisé. 
 

Patrouille partout


Les caméras de la ville viennent de repérer quatre individus en promenade. Non seulement ils ne respectent pas les règles du confinement, mais encore ils n'ont pas à être dehors entre 22 heures et 5 heures du matin. 

La police intervient sur les lieux, contrôle les quatre personnes et les verbalise. "On a encore quelques individus qui ne comprennent pas. Qui n'ont aucune idée de ce qu'il se passe. Ils sont complètement inconscients donc tolérance zéro. On applique le strict arrêté" explique Nicolas Iltis, de la brigade de nuit de la police municipale de Cannes.
 

Il est près de deux heures du matin, "seulement" une trentaine de procès-verbaux ont été dressés par les policiers. Ce chiffre signifie pour eux que le couvre-feu est respecté. 

"Même si on n'avait pas beaucoup de monde samedi soir,  mais là on a vraiment vraiment pas beacoup de monde" précise le capitaine Grégory Walter, de la brigade de nuit de la police nationale.
 

Depuis plusieurs nuits, les policiers se rendent devant l'hôpital de Cannes. En rang, ils applaudissent les soignants, un geste important pour eux en cette période d'activité intense.
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