Six ans après les inondations meurtrières de 2015, dernières démolitions à Cannes et Antibes pour éviter de nouveaux drames

À Cannes, on rase une propriété pour aménager un bassin de rétention d’eau. À Antibes, une des dernières constructions rachetées par le fonds Barnier est en cours de démolition.

Six ans et demi sont passés depuis cette terrible soirée au 3 octobre 2015, au cours de laquelle 20 personnes ont trouvé la mort à Mandelieu-la-Napoule, Vallauris, Cannes, Biot et Antibes.

Les intempéries avaient également causé des dégâts évalués à 600 millions d'euros dans l'ouest des Alpes-Maritimes. Depuis, les travaux se multiplient pour éviter qu'à l'avenir, de nouvelles pluies diluviennes ne causent de nouveaux drames.

À Cannes ce lundi avait lieu le "premier coup de pelle" de la démolition d'une propriété en zone inondable, en bas de l'impasse Nouvelle.

En lieu et place de cette construction en bordure du vallon du Riou doit être aménagé un bassin de rétention qui pourra "stocker" l'eau ruisselante des alentours pour éviter qu'elle n'aille inonder les rues.

En cas de fortes pluies, il pourra stocker jusqu’à 4.000 m3 d’eau et ainsi réduire les inondations pour le voisinage et en aval.

David Lisnard, maire de Cannes

"L'objectif est de sécuriser le secteur face au risque inondation" indique la ville. Dans ce quartier, une résidence HLM de six logements et plusieurs maisons avaient déjà été rasées il y a trois ans, sur une superficie de 2.519 m2 de terrain.

Au clos des Moulières aussi

À Antibes, une dernière propriété est en cours de "déconstruction" au clos des Moulières, à la sortie du vallon de la Valmasque. Non loin de là, sur la commune de Biot, le Hameau de la Brague a été rasé il y a un an.

Il ne reste aujourd'hui qu'un terrain vague là où s'élevaient auparavant 24 maisons. Des habitations construites sur des remblais dans les années 1990, en zone inondable. Trois personnes avaient trouvé la mort à Biot dans la nuit du 3 au 4 octobre 2015.

À Mandelieu-la-Napoule, 38 batardeaux ont été installés en janvier dernier. Des systèmes positionnés à l'entrée des parkings souterrains, capables de se relever à la seule force l'eau, sans électricité.

La commune est celle qui a connu le plus lourd bilan humain avec huit morts dont quatre piégés dans les parkings de la résidence du Cap Vert, située à quelques mètres du Riou de l'Argentière.

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