Un juge d'instruction antiterroriste a ordonné ce vendredi un procès devant la cour d'assises spéciale contre Brahim Aouissaoui auteur présumé de l'attentat de la basilique de Nice. Le 29 octobre 2020, l'attaque au couteau avait fait 3 victimes.
Le procès de l'attentat de la basilique de Nice survenu le 29 octobre 2020 devrait avoir lieu fin 2024 devant la cour d'assises spéciale à Paris avec un seul homme dans le box des accusés.
L'assaillant, un Tunisien âgé de 24 ans qui assure n'avoir conservé aucun souvenir des faits, sera jugé pour assassinats et tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste, selon l'ordonnance de mise en accusation consultée par l'AFP confirmant une information de Nice-Matin.
C'est un soulagement aujourd'hui pour les familles des victimes.
Me philippe Soussi, avocat de l'assocation des victimes et de la famille de Nadine Devillers
L'assassin présumé n'a toujours pas expliqué son geste
Dans son réquisitoire définitif signé le 7 septembre, le parquet national anti-terroriste (PNAT) relève la "détermination du dessein mortifère" et le "caractère terroriste des faits".
Brahim Aouissaoui a, lui, affirmé tout au long des investigations n'avoir conservé aucun souvenir des faits.
Il dit qu'il ne se souvient de rien, depuis les coups de feu qu'il a reçus (il a été plongé dans un coma profond suite à ses blessures) et le Covid qu'il a contracté.
Une amnésie qui ressemble depuis le début à une stratégie de défense. Le procès va donc se dérouler à Paris, là où s'est aussi tenu celui de l'attentat du 14 juillet 2016.
Pour des raisons de proximité et de coût, les familles des victimes auraient préféré que le procès se déroule à Nice.