A l’occasion de la 3ème fête de la cougourde, la commune Azuréenne accueille des ateliers de cuisine dispensés en Niçois.
Atmosphère de ruche conviviale pour cet atelier d'apprentissage de la cuisine Niçoise. Ici de l'entrée au dessert règne la cougourde en Niçois, comprenez la courge en français. Elle sert de farce naturelle dans la préparation des barbajuans, spécialité originaire de Menton que la gastronomie Niçoise s'est appropriée.Cristou Daurore, professeur d'occitan alpin, responsable de l'immersion linguistique :
On a une variété de courge qui est typiquement locale, la courge de Nice. L’été ce sont de petites courgettes, l’hiver elle a eu le temps de bien grossir, elle devient rouge et elle nous sert aujourd’hui pour tous les plats.
Et même si le Niçois ne se parle pas à longueur de temps, le passage de recette s'effectue de génération en génération. Si tout le monde connaît les gnocchis, mais c'est plus rare pour les "gnocchis à la cougourde"
Richard Cairaschi, artiste pluridisciplinaire :
L’identité, ça passe par la gastronomie. Après, il ne suffit pas d’être gastronome pour défendre l’identité niçoise. C’est une cuisine de pauvres ici, très légère et de saison.
Pour 15 euros de participation aux cours, le festin est assuré. Cuisiner Niçois, c'est la joie...
REPORTAGE Marc Brucker, Frédéric Cerulli, Katharine Schmid :