Le procès de l'attentat de Nice s'est ouvert ce lundi 5 septembre après-midi à Paris. Un moment attendu un peu plus de six ans après la drame survenu sur le soir du feu d'artifice du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais.
Présentée par Hélène Maman, avec Nathalie Layani qui était en direct du palais de justice de Paris et Jacqueline Pozzi en direct du jardin Francis Giordan à Nice.
Nos invités :
- Anne Murris, présidente de l'association "Mémorial des Anges", elle a perdu sa fille dans l’attentat ;
- Julien Spella psychologue - Association Montjoye
- Me Adrien Verrier, avocat partie civile ;
- Me Olivia Chalus-Pénochet, avocate qui coordonne la défense des victimes niçoises
- Hager Ben Aouissi victime de l'attentat de Nice et fondatrice association "Une voie des enfants"
- Alain Dariste, coprésident association "Promenade des Anges -14 juillet 2016"
Nos reportages :
Premier jour du procès – Le dispositif de témoignages à distance depuis le Tribunal Judiciaire de Nice – La sécurité autour d’Acropolis, c'est là que l'on peut suivre l'audience depuis Nice :
L'essentiel de cette journée formelle
Le président de la cour d'assises spéciale Laurent Raviot a ouvert peu avant 14 heures les débats, qui doivent durer jusqu'au 16 décembre, avec l'interrogatoire d'identité des sept accusés présents et en confirmant l'absence du huitième, Brahim Tritou, sous le coup d'un mandat d'arrêt et détenu en Tunisie.
Très formelle, cette première audience a débuté par la vérification de l'identité des huit accusés, puis sera entièrement consacrée à l'actualisation des constitutions de partie civile. Elles étaient d'ores et déjà 865 avant le procès.
Le contexte
Ce 5 septembre 2022, à 14 heures, débute à Paris devant la cour d'Assises spéciale le procès de l'attentat du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais à Nice.
L'attaque a fait 86 morts et plusieurs centaines de blessés. L'assaillant, Mohamed Lahouaiej Bouhlel ayant été abattu au volant du camion, la justice examinera les responsabilités de huit personnes de son entourage, ou des intermédiaires dans le circuit des armes qui lui étaient destinées.
3 personnes seront jugées pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, cinq autres, pour lesquelles l'information judiciaire n'a pas pu démontrer qu'ils avaient eu connaissance de son projet d'attaque terroriste, pour association de malfaiteurs et infraction à la législation pour les armes.
A ce jour 865 victimes directes ou indirectes, physiques ou psychologiques, se sont constituées parties civiles et auront donc la possibilité de témoigner devant la cour.
D'autres pourront le faire à l'ouverture du procès. Comment ces victimes vivent-elles 6 ans après le drame ? Qu'attendent-elles de la justice ?
Suivez jusqu'au 16 décembre, date du verdict, ce procès devant la cour d'assises spéciale de Paris, dans la salle spécialement construite pour le procès du 13-Novembre dans le Palais de justice de l'Ile de la Cité sur notre site et nos réseaux sociaux.