Procès de l'attentat de Nice devant la cour d'assises spéciale de Paris : les infos essentielles pour ce premier jour d'audience

5 septembre - 16 décembre. C'est sur cette durée que doit se tenir le procès de l'attentat de 2016 à Nice qui s'ouvre ce lundi à Paris, un peu plus de six ans après l'attentat commis Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Son camion lancé dans la foule venue assister au feu d'artifice du 14 juillet sur la Promenade des Anglais avait fait 86 personnes et plus de 450 blessés. Retrouvez les temps forts de cette première journée d'audience.

En l'absence de l'assaillant, tué par la police le soir de l'attentat, huit personnes de nationalité franco-tunisienne, tunisienne ou albanaise, dont une femme, comparaissent devant la cour d'assises spéciale de Paris, dans la salle spécialement construite pour le procès du 13-Novembre dans le Palais de justice de l'Ile de la Cité.

L'essentiel de cette première journée formelle

Le président de la cour d'assises spéciale Laurent Raviot a ouvert peu avant 14 heures les débats, qui doivent durer jusqu'au 16 décembre, avec l'interrogatoire d'identité des sept accusés présents et en confirmant l'absence du huitième, Brahim Tritou, sous le coup d'un mandat d'arrêt et détenu en Tunisie.

Très formelle, cette première audience a débuté par la vérification de l'identité des huit accusés, puis sera entièrement consacrée à l'actualisation des constitutions de partie civile.

L'attaque a fait 86 morts et plusieurs centaines de blessés. L'assaillant, Mohamed Lahouaiej Bouhlel ayant été abattu au volant du camion, la justice examinera les responsabilités de huit personnes de son entourage, ou des intermédiaires dans le circuit des armes qui lui étaient destinées. 

> Qui sont les accusés ? 

3 personnes seront jugées pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, cinq autres, pour lesquelles l'information judiciaire n'a pas pu démontrer qu'ils avaient eu connaissance de son projet d'attaque terroriste, pour association de malfaiteurs et infraction à la législation pour les armes.

A ce jour 865 victimes directes ou indirectes, physiques ou psychologiques, se sont constituées parties civiles et auront donc la possibilité de témoigner devant la cour. 

> La cour d'assises spéciale, les assesseurs, les huissiers, les parties civiles... Tous les mots qu'il faut comprendre pour suivre ce procès.

Cette première journée est consacrée à l'interrogatoire d'identité des accusés et à l'actualisation des constitutions de partie civile.

Elles étaient d'ores et déjà 865 avant le procès. Revoyez ces rencontres :

> Pour Kenza, une enfance gâchée par le traumatisme.

> Marc Phalip, quand le sauveteur devient victime.

> La famille Borla, le témoignage d’une famille déchirée.

> Laura Magrino, encore paralysée par la peur 6 ans après.

> Valérie, la peine d’une victime indirecte.

L'audience, qui a commencé à 13h30, doit s'étirer jusqu'au 16 décembre.
   

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