Au moulin Alziari, on peut y apporter sa récolte d'olives, et repartir avec l'huile qui en est extraite. Ce moulin génois est un véritable patrimoine, un "musée qui fonctionne".
Pour transformer les olives en huile, Robert Luminet a plusieurs heures de travail devant lui. Ce moulinier s'occupe du dernier moulin encore en activité à Nice : le moulin Alziari.
Robert Luminet utilise la méthode génoise. Il est le seul dans la région. "C'est l'huile de la première pression à froid", détaille-t-il. Une huile qui "est obtenue par le broyage des olives par une meule qui tourne et qui écrase en même temps".
Une huile plus "douce" que les autres
C'est cette méthode traditionnelle que les clients viennent chercher et apprécient. Ils lui apportent les olives qu'ils ont récolté et, après la transformation en liquide, ils repartent avec leurs litres d'huile, vendue entre 3,50 et 7 euros.
Quand vous goûtez l'huile des moulins modernes, elle est piquante. Celle-ci est douce.
Vincent, un des clientsà France 3 Côte d'Azur
Robert Luminet a d’abord découvert ce moulin en tant que client. Il en a repris l'activité une fois à la retraite. Désormais à chaque saison, depuis 18 ans, il y passe toutes ses journées.
Je tiens absolument à conserver ce patrimoine vivant. Ici, nous sommes dans un musée qui fonctionne !
Robert Luminet, moulinierà France 3 Côte d'Azur
Et après l’effort : la meranda, c'est-à-dire le casse-croûte en niçois ! Assis autour d'une table, le moulinier et les clients dégustent des morceaux de pain abondamment arrosés de l'huile d'olives tout juste embouteillée.
"C'est surtout pour ces moments-là que je fais ça !", avoue Robert Luminet. "Le travail, c'est bien, mais ça, c'est mieux !"
(Avec Diane Cacciarella, à Nice)