La Préfecture des Alpes-Maritimes a décidé d'interdire le rassemblement en soutien au peuple palestinien, prévu à Nice, ce dimanche 22 octobre.
Une roquette est tombée sur l'hôpital Ahli Arab, faisant des centaines de morts à Gaza, ce mardi 17 octobre. Des voix s'élèvent contre ces crimes et des associations organisent des marches en soutien à la Palestine.
C'est dans ce contexte de tensions très vives au Moyen-Orient et en France, que le Préfet des Alpes-Maritimes a pris la décision, par un arrêté préfectoral, d'interdire le rassemblement prévu dimanche 22 octobre sur la Place Masséna de Nice.
La Préfecture considère qu'il y a "un risque sérieux (..) de troubles graves à l'ordre public de partisans de l'une ou l'autre des parties au conflit".
Ce mercredi 18 octobre, le Conseil d'État a rappelé au gouvernement que les rassemblements pro palestiniens ne pouvaient pas être interdits systématiquement et que les préfets étaient les seuls à pouvoir prendre cette décision "au cas par cas".
Il revient aux préfets d’apprécier, au cas par cas, si le risque de troubles à l’ordre public justifie une interdiction,
Le Conseil d'Etat ce 18 octobre.
L'avocat des organisateurs de la manifestation, Me Sefen Guez Guez, a annoncé, ce mardi 17 octobre, par un message sur X (anciennement Twitter) la saisie de la justice si la marche venait à être interdite.
L'arrêté préfectoral rappelle "l'élévation de la posture Vigipirate en "Urgence attentat" et la forte mobilisation des forces de l'ordre pour y faire face sur l'ensemble du territoire national". Le préfet fait aussi référence dans son arrêté à l'affaire Atal.
Après les propos controversés de ce joueur de football envers la communauté juive, l'OGC Nice a annoncé ce mercredi 18 octobre, sa suspension.
Le ministre de l'Intérieur a annoncé mardi soir que "183 interpellations" - dont celles de "55 personnes d'origine étrangère" - avaient eu lieu en France pour "actes antisémites", depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre.