Les services de police se coordonnent pour renforcer la sécurité aux abords des lieux de culte, des cimetières et des établissements scolaires après l'attentat de Notre-Dame.
Vers une sécurité renforcée en cette période de la Toussaint. L'attaque au couteau à Nice a coûté la vie à trois personnes à la Basilique Notre-Dame de Nice. Le professeur Samuel Paty s'est fait assassiner à Conflans-Sainte-Honorine à côte de son collège. Cet après-midi à Lyon, un prêtre orthodoxe s'est fait tirer dessus alors qu'il fermait son église.
Fêtes de la Toussaint et rentrée scolaire
Dans ce contexte de risque attentat élevé, les autorités souhaitent renforcer la sécurité des Niçois, à l’approche des fêtes de la Toussaint et de la rentrée scolaire. Pour assurer ces missions supplémentaires, la ville de Nice bénéficie d’un renfort de 120 policiers.Un point de coordination s’est tenu en préfecture en présence de la ville de Nice, l’Éducation nationale, la police nationale et municipale, les forces Sentinelle, les gendarmes mobiles et le diocèse de Nice afin d’amplifier le travail de sécurisation.
Plusieurs zones de sécurisation sont prévues :
- La sécurisation des cérémonies religieuses pour le week-end de la Toussaint
- La sécurisation relative à la fréquentation des cimetières
- La sécurisation des établissements scolaires en anticipation de la rentrée du lundi 2 novembre
Horaires d'ouverture limités dans les cimetières
Vigipirate au niveau urgence attentat
L'élévation du plan Vigipirate au niveau « urgence attentat » permet la mise en œuvre de mesures qui faciliteront la réduction des activités aux abords des établissements sensibles et permettront un contrôle de leurs accès plus efficace. Les systèmes de vidéoprotection seront sollicités.Enfin, le préfet et le maire de Nice font appel à la vigilance de chacun. Tout comportement anormal, tout objet suspect, devront être signalés sans délai aux services de police nationale ou municipale.