VIDEO. Demi-finale France-Maroc : pas d'incident majeur à signaler dans le Var et les Alpes-Maritimes

Certains politiques redoutaient des affrontements entre supporters, c’est plutôt la fête qui a régné. Au total, dix interpellations ont été réalisées par les forces de l’ordre dans les Alpes-Maritimes.

"On est en finale ! "  chantaient majoritairement les supporters au coup de sifflet marquant l’arrêt du match. Les Bleus se qualifient 2-0 face au Maroc, et dans les bars, c’est l’explosion de joie, comme l’ont constaté les journalistes de France 3 Côte d’Azur présents sur le cour Saleya à Nice, Djamel Mouaki et Emmanuel Félix.

"Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées en centre-ville à Nice et Cannes", communique la préfecture des Alpes-Maritimes. Principalement dans une bonne ambiance car le bilan de la soirée est plutôt positif, seulement 10 interpellations et aucun véhicule incendié dans l’ensemble du département.

Quelques affrontements à Nice et Cannes

On note tout de même des affrontements à Nice, sur l’avenue Jean-Médecin où les forces de l’ordre ont du faire usage de gaz lacrymogène. "Une demie douzaine de très jeunes ultra niçois", selon nos confrères de France Bleu, ont incendié des poubelles.

"À Cannes, quelques individus prenant à parti les forces de l’ordre ont été dispersés" ajoute la préfecture des Alpes-Maritimes.

Les maires des deux villes ont salué l’intervention des forces de l’ordre à l’issue de la soirée.

Le maire de Nice a toutefois dénoncé "les casseurs" qui ont tenté "de semer le désordre".

Dans le Var, la préfecture a constaté la présence de beaucoup de monde dans les rues mais n’avait aucun fait marquant à signaler au lendemain de la demi-finale. 

Plus tôt dans la journée, les deux préfectures avaient pris des mesures de restriction notamment sur la vente d'alcool, l'utilisations de feux d'artifice et les écrans de télévision dans les bars et restaurants. 

Une belle soirée de sport tout de même endeuillée par le décès d’un adolescent fauché par un chauffard à Montpellier.