Le parquet de Marseille poursuit ses investigations dans le cadre de l'enquête ouverte après les cris et gestes racistes effectués dans le parcage visiteurs du stade Vélodrome le 29 octobre.
Les suites judiciaires des incidents ayant conduit à l'annulation du match entre l'OM et l'OL le 29 octobre se précisent. Trois supporters lyonnais ont été placés en garde à vue mardi 5 décembre pour "provocation à la haine raciale", a appris France 3 Provence-Alpes auprès du parquet de Marseille, confirmant une information RTL.
Ces interpellations ont été menées dans le cadre de l'enquête ouverte en lien avec les comportements racistes observés dans les tribunes, pour injures à caractère raciale et provocation à la haine raciale. Des faits punis de 5 ans d’emprisonnement.
Trois enquêtes en cours
Deux autres enquêtes ont été ouvertes après les événements du 29 octobre. Pour les faits de caillassage du bus de supporters, une enquête pour violences volontaires, dégradations et jets de projectiles a conduit à la condamnation de Thomas, 22 ans, à 4 mois de prison avec sursis.
Une troisième enquête est ouverte concernant l'agression de Fabio Grosso et son adjoint, pour violences volontaires en réunion avec préméditation aux abords d’une enceinte sportive, ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours. Ces faits sont passibles d’une peine de 10 ans d’emprisonnement. Aucune personne n'a encore été interpellée dans cette affaire.
Le match entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique lyonnais, reporté au mercredi 6 décembre, se jouera dans des conditions de sécurité renforcées.