Ils étaient 140.000 manifestants selon l'intersyndicale. La mobilisation se maintient dans la ville de Marseille pour le rejet de la réforme des retraites. Jean-Luc Mélenchon commente la situation depuis le cortège.
Un Vieux-Port noir de monde, à peine coloré par les couleurs des banderoles. L'hyper centre de Marseille est de nouveau bondé pour la quatrième journée de mobilisation "contre la réforme des retraites."
140.000 manifestants ce samedi 11 février, 180.000 le mardi précédent, ces chiffres donnés par les syndicats sont plus indicatifs que scientifiques. Nous dirons donc que la mobilisation perdure, la police, quant à elle, a compté 12.000 personnes.
Jean-Luc Mélenchon fait partie du cortège marseillais. "Monsieur Macron, s'il compte sur l'usure, se trompe de pays", déclare-t-il à l'AFP. Le leader des Insoumis prévoyait "la journée sociale la plus dense depuis 50 ans" en France. "Ici c'est la France et le peuple a un tempérament rebelle".
Le projet de réforme des retraites prévoit, entre autres, un relèvement de l'âge légal de 62 à 64 ans.
Le président de la République sait que "l'état d'exaspération du pays à son égard est complet", a ajouté Jean-Luc Mélenchon, déplorant l'absence de discussion avec le gouvernement. "Il est dans une situation qui le condamne à perdre de toute façon. Moralement, il a perdu déjà", a poursuivi le leader des Insoumis.
Avec AFP.