L’OM joue le match retour contre l’AEK, à Athènes ce jeudi 9 novembre. À l’aller, Marseille avait remporté la rencontre. Mais cela sera plus difficile, sans Valentin Rongier, qui souffre d’une entorse au genou. Le capitaine olympien avait accordé une interview avant sa blessure à Michel Aliaga notre journaliste spécialiste de l'OM.
Blessé au genou gauche lors du match nul (0-0) contre Lille samedi 4 novembre, Valentin Rongier va devoir être opéré et sera indisponible une durée indéterminée, a communiqué l'OM ce mardi 7 novembre.
A la veille du match de ligue Europa, où l'OM joue son avenir européen, le capitaine olympien revient sur le début de saison. L'entretien avait été réalisé, avant sa blessure par Michel Aliaga, notre journaliste spécialiste de l'OM.
Michel Aliaga. Que vous a apporté Gennaro Gattuso ?
Valentin Rongier. Son dynamisme. C’est quelqu’un qui est derrière ses joueurs, qui met beaucoup de rythme aux entraînements. Pour vous donner un exemple concret, quand on fait des exercices, quand on enchaîne, les pauses boissons durent 45 secondes maximum. Il a dit "Le premier qui enlève le pied dans un duel, je le sors". Et je pense que ce sont des petits messages qu’il essaie de faire passer, pour montrer qu’il veut des joueurs qui vont dans les duels à 200 %.
Tes frappes de balle, on t’en parle beaucoup, c’est ton principal défaut. Tu les travailles ?
Oui, je travaille. Mais je n'en fais pas une obsession. Tous les jours après chaque séance, je ne vais pas me mettre devant le but à tirer, tirer, tirer. Parce que la qualité de frappe, je l’ai. Je pense qu’il me faudrait un déclic, mais je n'en fais pas une obsession. Et encore une fois, je crois au destin, donc si ça doit arriver, ça arrivera.
Qu’est-ce qui manque encore à cette équipe ? Peut-être un peu de vice ?
On doit travailler ça, parce que dans le foot moderne, c’est triste à dire, mais c’est important aussi. Pour le reste, c’est de plus en plus dur de discuter avec les arbitres, ils se protègent. Dès qu’il y a une décision qui est litigieuse, c’est "la VAR m’a dit que" donc nous derrière, on n’a pas trop d’arguments puisque ce sont eux qui ont les images.
Les évènements qui ont poussé dehors Marcelino, tu en penses quoi ?
Moi, je crois au destin et mon père me disait tout le temps "on récolte ce que l’on sème dans la vie". Si ça se passe comme ça, c'est que ça devait se passer ainsi. Je ne suis pas là pour cracher sur Marcelino ou sur qui que ce soit. Ce que je sais, c'est que là, on se sent bien et qu’on sent le groupe très concerné. On a tout pour démarrer une bonne série et faire une très belle saison.
Ce match, contre l’AEK, il est très important pour la qualification
On sait que si on gagne à Athènes, on met une option sur la qualification et ça serait bien de le faire deux journées avant la fin.