Des sangliers ont été tués, une mère et ses quatre marcassins, dans le quartier du Roy d'Espagne, dans le 9ᵉ arrondissement de Marseille. Il s'agirait d'un chasseur isolé, non autorisé, qui a laissé les animaux agoniser sur place. Il y a une semaine, c'était une mère et son petit et cette semaine, c'est de nouveau une mère et ses quatre marcassins qui ont été tués.
Alors que depuis des mois, les sangliers entrent de plus en plus dans la ville, s'imposant même dans les résidences près des calanques et des montagnes, certains riverains craquent, alors que d'autres au contraire les défendent et parfois même les nourrissent. Cette fois, un habitant sème la colère, plusieurs mamans sangliers et leurs bébés ont été retrouvées tuées.
Une enquête ouverte
"Au Roy d’Espagne, Un gros c… a tué avec une arbalète une maman et ses quatre petits sangliers dans le parc du Roy d’Espagne et les a laissés agoniser. Merci de partager et de nous donner des informations si vous en avez. On ne peut pas laisser un malade chasser au milieu des habitations, c'est un malade. De nombreuses plaintes ont été déposées", signale une habitante sur Facebook.
Les photos et les informations circulent sur les réseaux sociaux du quartier. Des actes d'une extrême cruauté qui sont pris très au sérieux par le Parc national des calanques, qui "a ouvert une enquête pour retrouver le ou les auteurs de ces faits".
"C'est dangereux", s'inquiètent des riverains
Une forme de peur s'est emparée de certains habitants qui s'inquiètent qu'une personne tue des animaux en toute impunité, et se demandent "c'est dangereux, il y a des enfants, des chats et des chiens dans ce parc, il doit être fou pour faire ça".
D’autres se montrent plus menaçants "qu'il sache que braconner la nuit et massacrer des animaux est passible de prison ferme et de 45 000 euros, d’autant plus dans un parc protégé et dans une copropriété privée, qu'il sache que les habitants du Roy d'Espagne sont à sa recherche, en bon entendeur".
La préfecture indique que "des tirs de prélèvements ont eu lieu, autorisés par l'État pour réguler la population des sangliers, mais c'est sans lien avec ces animaux tués et laissés sur place".
Les sangliers prennent de plus en plus de place dans la ville, comme en témoignaient des habitants récemment, qui pour certains avaient peur de sortir de chez eux dans une résidence.