C'est l'heure des plaidoiries de la défense au procès des effondrements de la rue d'Aubagne ce lundi 16 décembre, après les réquisitions jeudi dernier. Premiers à prendre la parole, les avocats du syndic du 65 de la rue d'Aubagne, jugé pour d'homicide involontaire et de mise en danger de la vie d'autrui.
Après les réquisitions ce jeudi 12 décembre, ce lundi 16 décembre est consacré aux plaidoiries de la défense au procès des effondrements de la rue d'Aubagne, qui ont fait huit morts le 5 novembre 2018.
Ce lundi matin, ce sont les avocats du cabinet Liautard, le syndic du 65 de la rue d'Aubagne, qui ont plaidé. Le syndic se voit reprocher des faits d'homicide involontaire et de mise en danger de la vie d'autrui.
Le procureur a requis contre le cabinet 100 000 € d'amendes. La SARL est aujourd'hui en liquidation judiciaire. Les avocats ont plaidé la relaxe pour la société parce que selon eux "tout a été fait" en temps et en heure pour l'immeuble et cette dernière a "parfaitement réagi".
Le 12 décembre, trois ans de prison ferme avaient été requis contre Julien Ruas, adjoint au maire de Marseille au moment du drame.
Cet après-midi, c'est au tour de l'avocat de Jean-François Valentin, gestionnaire de la copropriété, de plaider. Le parquet avait requis contre le gestionnaire de la copropriété 30 mois de prison et 30 000 € d'amende. La parole sera ensuite donnée à l'avocat de Xavier Cachard, ancien vice-président (LR) de la région Paca et propriétaire d'un appartement au 65, rue d'Aubagne. Cinq ans de prison, dont trois fermes, ont été requis contre lui. Xavier Cachard était à ce moment-là également l'avocat du syndic.
Le procès doit se terminer le 18 décembre.
Article rédigé avec Jean-François Giorgetti et Alban Poitevin, journalistes de France 3 Provence-Alpes.