Le procès des effondrements de la rue d'Aubagne qui a débuté le 7 novembre dernier à Marseille est entré dans une nouvelle phase après celle des débats, il s'agit maintenant des plaidoiries des parties civiles.
Le procès hors norme sur les effondrements de la rue d'Aubagne à Marseille, qui a débuté le 7 novembre dernier, se poursuit, il entre maintenant dans une nouvelle phase. Après les débats, il s'agit maintenant des plaidoiries des parties civiles.
Dans ce procès, il y a en tout 16 prévenus, dont Julien Ruas, l'ancien adjoint de Jean-Claude Gaudin en charge de la police des immeubles en péril, et 87 parties civiles.
Il y a six ans, le 5 novembre 2018, les deux immeubles situés au 63 et au 65 de la rue d'Aubagne s'effondraient, provoquant la mort de huit personnes.
Des réquisitions prévues le jeudi 11 décembre
Lors de cette nouvelle journée d'audience ce jeudi 5 décembre, les premiers à prendre la parole sont les avocats de la mairie de Marseille. Pendant plus d’une heure, ils se sont attachés à justifier la volonté de la municipalité à se constituer partie civile.
Selon les conseils, la ville ne se considère pas comme une victime, mais sa présence est justifiée par notamment les manquements de pouvoir de police du maire ou plutôt de l’ancien maire, Jean-Claude Gaudin.
Ils ont aussi listé les nombreux manquements qui se sont enchaînés pendant des années conduisant à la mort des 8 locataires. C'est maintenant au tour des avocats des familles des victimes de plaider. Ils décrivent les attentes et les douleurs de leurs clients, six ans après les faits.
Le procureur prendra ses réquisitions jeudi 11 décembre. Les plaidoiries de la défense se dérouleront du 12 au 18 décembre, et clôtureront le procès.
Article rédigé avec Jean-François Giorgetti.