Invité politique ce jeudi 12 septembre de Sud Radio dans l'émission de Jean-Jacques Bourdin, Sébastien Delogu a conclu l'entretien de 21 minutes par une information liée à Marseille. Il n'exclut pas de se présenter aux prochaines municipales de 2026 pour remplacer Benoit Payan dont il critique la gouvernance.
"Pour le moment, je suis député, mais si on me le demande, je pourrais y réfléchir ", a lancé le député de la 7ᵉ circonscription des Bouches-du-Rhône à Marseille. Sébastien Delogu répondait à Jean-Jacques Bourdin qui terminait l'entretien de l'invité politique sur Sud Radio.
La politique locale en question
Après une vingtaine de minutes, à répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin, sur la polémique autour de la lecture à l'assemblée ce lundi 16 septembre, mais aussi au sujet de la mosquée des Bleuets de Marseille, sur la polémique liée aux révélations de François Ruffin ou encore l'incident du drapeau palestinien confisqué par la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, lâche la phrase que l'on retiendra à Marseille.
En conclusion de l'entretien, Jean-Jacques Bourdin a interrogé Sébastien Delogu sur son envie de se présenter à la mairie de Marseille. Une information qui circule depuis quelque temps sur les réseaux sociaux sans que le principal intéressé confirme ou infirme.
"Oui, j'y réfléchis déjà, quand vous voyez une politique qui est mal gouvernée, par le maire de Marseille. Quand vous voyez le plan Marseille en grand qui est mal gouverné, avec notamment le rapport qui va sortir, où je m'oppose à certaines choses".
Une popularité importante à Marseille
Lors des législatives de 2024, fort de sa popularité à Marseille, Sébastien Delogu, candidat LFI a été réélu au premier tour avec 59,67 % des voix. Une popularité que l'ancien chauffeur de taxi cultive sur les réseaux sociaux, en étant très présent auprès de sa communauté.
Et il ne passe pas une semaine sans qu'une actualité ne soit liée à Sébastien Delogu. Lorsqu'il est pris à partie dans la rue, ou lorsqu'il lui est reproché de rouler à contresens à Marseille.
Le député n'hésite pas à prendre parti dans sur certains sujets comme la mosquée de Bleuets, la réforme des retraites où cela avait débordé, il est convoqué d'ailleurs devant la justice pour violences volontaires. "L'idée est de rassembler le plus possible avant d'y aller", à ajouter en conclusion le député.
