Six mois de prison avec sursis et 2 500 euros d’amende requis contre un ancien adjoint de Jean-Claude Gaudin

Le médecin retraité et ex-adjoint en charge de la santé et des addictions, Patrick Padovani, est accusé d'avoir renouvelé "à l'aveugle" la prescription de médicaments classés ou assimilés stupéfiants à un patient toxicomane.

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Six mois de prison avec sursis et 2 500 euros d’amende ont été requis lundi à Marseille contre Patrick Padovani, médecin généraliste retraité et ex-adjoint à la Santé de l'ancien maire de Marseille Jean-Claude Gaudin. En cause : trois prescriptions irrégulières de médicaments classés ou assimilés stupéfiants à un patient toxicomane.

En charge de la santé et des addictions, Patrick Padovani a par ailleurs été l'un des premiers promoteurs de l’expérimentation d’une salle de consommation de drogue à moindre risque dont l’emplacement choisi par la nouvelle municipalité de gauche fait polémique.

Jugement le 5 février

À l'origine des poursuites : l'interpellation en juin 2021 de Fabrice C., un toxicomane qui était en train de vendre du Rivotril, un médicament classé stupéfiant prescrit contre l’épilepsie. L’accusation reproche à Patrick Padovani la prescription de deux médicaments que seuls sont autorisés à prescrire les pédiatres, les neurologues et, pour l’un d’entre eux, les psychiatres, ainsi que du Subutex, sans ordonnances sécurisées.

Pour sa défense, le docteur Padovani a souligné qu’il faut huit mois pour obtenir un rendez-vous avec un psychiatre et une année pour un neurologue. Il a assuré renouveler la prescription d'une psychiatre, dans le cadre d'un protocole de soin établi avec l'assurance maladie.

De son côté, la procureur a estimé que le patient n’avait pas montré à son docteur l’ordonnance initiale de la psychiatre. Elle a dénoncé des "renouvellements à l’aveugle" et demandé au tribunal "un signal fort".

Le personnel du centre de soin dédié aux addictions ou exerce Patrick Padovani est venu le soutenir, à l’image d’un jeune psychologue qui a rappelé "l’importance d’avoir un médecin comme (lui) dans le service", qui s’engage "en faveur de ces publics qui n’ont pas grand-chose dans la vie". L’avocat du médecin, a réclamé la relaxe. Le jugement sera rendu le 5 février.

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