Le corps sans vie du jeune Gaël porté disparu depuis dimanche, a été retrouvé sous la Croix de Charance, a indiqué vendredi le procureur de la République de Gap.
C'est en début d'après-midi, qu'un hélicoptère de la gendarmerie a retrouvé un corps sans vie, sous la Croix de Charance, à Gap.
Il s'agit de Gaël, l'adolescent de 15 ans porté disparu depuis dimanche 9 février, selon le procureur de la République de Gap, Florent Crouhy, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Toute la semaine, des recherches avaient été entreprises, notamment dans le secteur où le corps du jeune adolescent a été retrouvé. Plus de 40 militaires et enquêteurs de la gendarmerie avait été engagés sur ces recherches.
Dans un communiqué, le Parquet précise, que vendredi en début d'après-midi, un chien capable de travailler sur l'odorologie jusqu'à 7 jours, a marqué sur un sentier menant jusqu'au sommet de Charance. Des rotations en hélicoptères ont permis de découvrir, vers 14h30, un corps sans vie, en contrebas de la falaise de Charance sous le pic et la croix.
Toujours selon le procureur, l'adolescent aurait mis fin à ses jours.
Le week-end dernier, la police avait lancé un appel à témoin pour tenter de localiser l'adolescent, dont la disparition était jugée inquiétante.Lundi matin, une centaine de bénévoles et des agents municipaux ont participé à une battue dans le secteur escarpé de Charance, encadrés par des policiers et 35 militaires du 4e régiment de chasseurs de Gap.
"Le but, c'est d'être sûrs et de pouvoir affirmer aux parents qu'il n'est pas sur ce secteur-là, soulignait le commissaire Joël-Patrick Terry, directeur départemental de la Sécurité publique des Hautes-Alpes.
La battue a couvert la zone avec méthode, une personne positionnée tous les dix mètres. "On connaît la famille et on connaît Gael personnellement, a expliqué un bénévole, on ne pouvait pas imaginer ne pas être là aujourd'hui".
"La difficulté, c'est le périmètre qu'on a à couvrir, a précisé le commissaire Joël-Patrick Terry. On part de l'épicentre car Gael habite à proximité et de là, on élargira les recherches."
"Deux éléments sont inquiétants, d'abord parce qu'il a déjà fait une précédente fugue et qu'il avait dit qu'il recommencerait et d'autre part, il y a quand même chez l'adolescent une fragile psychologique qui nous inquiète un petit peu, c'est pourquoi très rapidement des gros moyens ont été engagés", indiquait Florent Crouhy.