Le fondateur de la société PIP assume sans regret, devant les enquêteurs, la supercherie de ses prothèses mammaires.
"Je savais que ce gel n'était pas homologué, mais je l'ai sciemment fait car le gel PIP était moins cher (...) et de bien meilleure qualité", a expliqué M. Mas en octobre aux gendarmes, selon un PV d'audition.
Le fondateur de PIP explique que "dès 1993", deux ans seulement après la création de sa société, il "donne l'ordre de dissimuler la vérité" à l'organisme certificateur allemand TÜV, bien avant la mise sur le marché des implants aujourd'hui incriminés.
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