Les gilets jaunes ont été évacués mardi soir des péages de Bandol et de Sanary-sur-Mer dans le Var par les forces de l'ordre. A Bandol, ils occupent à nouveau les lieux ce mercredi matin.
Il est près de 21 heures, les compagnies spécialisées dans la sécurité autoroutière interviennent avec l'appui de la police nationale varoise pour déloger les gilets jaunes des péages de Bandol et de Sanary-sur-Mer.
Selon la direction départementale de la sécurité publique, ces évacuations se sont déroulées dans le calme et sans incidents contrairement à La Ciotat, où le péage a été incendié.
Un retour au péage à Bandol
Ce mercredi matin les gilets jaunes occupent de nouveau le péage de Bandol. La police nationale annonce tenter d'empêcher une nouvelle occupation du site.
Sur les réseaux sociaux, elle mettait en garde les automobilistes concernant de possibles ralentissements.
#giletsjaunes. Géne importante à la circulation au péage de Bandol. Vigilance et prudence à l approche de ce secteur. pic.twitter.com/rHHdG5w2CW
— Police Nationale 83 (@PoliceNat83) 12 décembre 2018
Nous avions rencontré ces gilets jaunes mardi à Bandol, juste avant l'évacuation. Ce sont en majorité des retraités qui se disent à bout comme le montre ce reportage :
Des affrontements avec les forces de l'ordre
Dans le groupe Facebook "blocage du péage de Bandol" on peut voir une vidéo qui aurait été tournée mardi soir lors de l'intervention des CRS. De nombreuses grenades lacrymogènes ont été lancées, cela contredirait la version d'une évacuation dans le calme.
Ces jets de grenades feraient suite à des tirs de projectiles et à l'allumage d'un feu par certaines personnes présentes sur les lieux mardi soir.
Cette vidéo nous a été envoyée par un gilet jaune retraité qui déplore l'utilisation de la force par les CRS. On peut voir des grenades lacrymogènes tirées par les forces de l'ordre et les manifestants qui renvoient ces mêmes grenades.
Aucun blessé n'est à signaler, les gilets jaunes occupent ces positions à Bandol depuis le 17 novembre et comptent bien y rester tant que leurs revendications ne seront pas entendues.