La SNSM du Var signale une augmentation des secours en mer

Soixante interventions depuis le début du mois d'août, rien que pour la SNSM du Var, c'est beaucoup. Beaucoup de plaisanciers qui sont restés sur "leur" côte méditerranéenne et beaucoup d'imprudence devant un élément qui exige l'humilité.

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Un plongeur de la Marine nationale descend d'hélicoptère avec une civière. Il vient récupérer un blessé sur un bateau de la SNSM, Société nationale de sauvetage en mer.

C'est un exercice, le blessé ne souffre pas. Mais l'exercice est périlleux. "C'est difficile pour la vedette qui doit conserver un cap et une vitesse constante. L'hélicoptère doit aussi garder un stationnaire propre pour faciliter notre descente," décrit le plongeur.  

Lors d'une vraie intervention, le plongeur est accompagné d'un infirmier et d'un médecin.

La SNSM profite de la fête du 15 août pour faire passer un message de prévention. "Ça ne s'improvise pas, il faut préparer son matériel, individuel comme collectif. Il faut vérifier le bon fonctionnement de son bateau, préparer sa navigation et, le plus important, connaître le 196", insiste Stéphane Tota, patron de la vedette SNSM 155 Saint-Mandrier.

Le 196 est le numéro qui permet de déclencher une alerte. Le numéro d'urgence des centres opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS).

A Toulon, la préfecture maritime annonce une augmentation de 14% du nombre d'opérations de sauvetage depuis le début de l'été.

"Les gens sont moins partis à l'étranger et se concentrent sur la façade", constate Olivier Devron, directeur-adjoint au CROSS MED de Toulon, "On a une grosse affluence en mer et +14% d'opérations en plus. Sachant que l'an dernier était déjà très chargé."

Les plaisanciers sont particulièrement nombreux cette année, beaucoup sont inexpérimentés. Résultat, le CROSS MED multiplie les sorties de secours.

"Les interventions changent, on a énormément de gens qui utilisent la mer. Ce sont des utilisateurs et non pas des marins. Ils n'ont ni la compétence ni l'humilité," dénonce David Amico, patron de la vedette de sauvetage SNSM Bandol.

Remorquage de bateaux tombés en panne et secours à personne rythment les journées des sauveteurs en mer. Des interventions qui pourraient être évitées avec plus de compétence ou plus d'expérience de la mer.

 

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