Le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle est actuellement en cale sèche jusqu'en janvier. Cet arrêt technique a déjà permis la réalisation de nombreux travaux et opérations de maintenance. En ce moment les deux catapultes sont testées...
Le porte-avions Charles-de-Gaulle a testé ses catapultes depuis le quai Vauban situé dans la base navale de Toulon. Des essais spectaculaires auxquels France 3 Côte d'Azur a pu assister.
Des gros blocs orange figurent les avions qui seront, dès janvier prochain, de nouveau propulsés depuis le pont d'envol.
Des essais impressionnants opérés dans un nuage de fumée car l'énergie de la catapulte, c'est de la vapeur d'eau produite directement dans les entrailles du porte-avions.
Sous vos pieds, il y a des cylindres où il y a de la vapeur qui circule. Lorsqu'on ouvre une vanne de lancement, en fonction de la vitesse de l'ouverture, on va injecter plus ou moins rapidement la vapeur, donc on va catapulter plus ou moins vite un avion"
Nicolas, capitaine de corvette.
Une accélération de zéro à 250 km/h
En 75 mètres parcourus sur le pont d'envol, la puissance des catapultes doit permettre aux avions Rafale ou Hawkeye plus ou moins lourds d'accélérer de zéro à 250 km/h. Chaque tir d'essai est soigneusement évalué.
"On envoie des maquettes à différentes masses donc on effectue des réglages des catapultes. En sortie de catapulte on mesure la vitesse. Ça nous permet d'avoir des valeurs et à partir de ces valeurs, on va pouvoir caractériser les performances de la catapulte", raconte le chef de service des installations aviation du porte-avions.
𝗧𝗶𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗾𝘂𝗲𝘁𝘁𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲-𝗮𝘃𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗖𝗵𝗮𝗿𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗚𝗮𝘂𝗹𝗹𝗲 ! 🚘🚕 pic.twitter.com/tpGDEQay7J
— Marine nationale (@MarineNationale) November 20, 2023
Cinq maquettes, pesant entre 10 et 32 tonnes, sont projetées à tour de rôle et remontées à bord.
Objectif : une vingtaine de tirs d'essai opérés et mesurés chaque jour dans la rade de Toulon. Un exercice spectaculaire et retentissant.