Pour alléger son bilan carbone et son budget, rien ne vaut les protéines végétales. Encore faut-il les connaître et savoir comment les associer pour bénéficier de leurs bienfaits.
En-dehors des protéines animales, assez chères quand elles sont de bonne qualité (à part les œufs), il existe de nombreuses sources de protéines à petit prix. Les graines germées que vous faites pousser à Noël, par exemple, pour accompagner la crèche, auraient pu finir dans votre assiette.
Trop souvent consommées uniquement autour des sushis, les algues sont également une excellente source de protéines. Fraiches et salées, elles se conservent au moins un an dans le bac à légumes du réfrigérateur.
L'association des céréales et des légumineuses
Mais le secret de toutes les grandes civilisations est d’associer les céréales et les légumineuses. En Inde, ce sont le riz et les lentilles, en Méditerranée, les pois chiches et le couscous, et en Amérique du Sud, les haricots et le maïs.
Pourquoi ? Car l’espèce humaine a besoin de consommer huit acides aminés que le corps ne sait pas synthétiser seul : la leucine, l’isoleucine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane et la valine
Or, les céréales ont ces huit acides aminés en bonne quantité, sauf la lysine. Tandis que chez les légumineuses, c’est la méthionine qui manque. En combinant les deux sur un repas ou sur la journée, nous bénéficions donc de tous les éléments pour que notre corps dispose de protéines complètes, accessibles, digestes et à petit budget pour faire du muscle.
Les plantes complètes en acides aminés essentiels
Une autre plante est aussi très riche en protéine : le soja et son fromage, le tofu. Un aliment assez neutre qui permet toutes les alliances et les aromatisations, y compris le tofu fumé.
Souvent présenté comme une céréale et appelé blé noir, le sarrasin est en fait une plante de la famille des polygonacées (elle fait des graines en forme de polygone) comme l'oseille ou la rhubarbe.
C'est un aliment complet en protéines, comme le chanvre décortiqué ou l'amarante, qui pousse très bien en Provence. Mais elle était surtout consommée par les Incas tout comme le quinoa que les Européens ont également adopté ces dernières années.