La SIG jouera-t-elle encore de malchance ou décrochera-t-elle le titre de champion de France après le sacre de 2005 ? Les Strasbourgeois peuvent prétendre au titre dès jeudi à condition qu'ils s'imposent lors du troisième match à Villeurbanne. Une rencontre à suivre en direct et en intégralité.
La SIG attend cela depuis 2005. L'année où elle a été titrée pour la première fois championne de France.Elle a eu trois occasions de remporter un deuxième titre en 2013, 2014 et 2015. A chaque fois, elle a échoué face à Nanterre puis Limoges.
Après une belle saison régulière qu'elle a terminé à la deuxième place, elle a enfin l'occasion d'aller au bout. Invaincue en play-offs, elle mène dans cette finale 2-0 face à l'ASVEL, le club le plus titré de la Pro A (17 fois championne de France) et présidé par le célèbre Tony Parker.
Le troisième acte se jouera à l'Astroballe, le chaudron villeurbannais. La SIG reste le grand favori.
Les deux premiers matches en images
©France 3 Alsace
Mauvais souvenirs
Face à Nanterre et 2 fois face à Limoges, elle a perdu l'ultime duel qui l'aurait couronnée championne de France. Quel poids cette triple désillusion a-t-elle encore sur l'équipe ? Eléments de réponse avec ceux qui ont vécu ces épisodes douloureux, mais formateurs.
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©France 3 Alsace
Déroulement de la finale
C’est une série de confrontations. Le but du jeu est simple. Pour devenir champion de France, il faut gagner 3 matchs. La SIG est en bonne position puisqu'elle mène 2-0 grâce à ses deux victoires remportées à domicile samedi et lundi. Toutefois, l'ASVEL jouera maintenant à domicile et tentera de revenir à 2-1 jeudi. Si le club de Villeurbanne l'emporte, un quatrième match aura lieu samedi, toujours dans le Rhône.
En cas d'égalité (2-2), retour au Rhénus pour un match décisif !
Le match de jeudi est potentiellement le dernier en cas de nouvelle victoire de la SIG. Plus qu’une victoire, donc, avant d'atteindre le Graal !
Avant le club strasbourgeois, Nancy et l'ASVEL ont aussi vaincu la malédiction d'une triple défaite avant de triompher, signe qu'en sport il n'y a pas de fatalité que l'on ne peut dépasser, et la SIG n'a jamais été si près d'y arriver
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