Au sommaire de ce samedi 6 décembre : la situation en Libye et notamment à Misrata, la capitale économique du pays, où les armes prolifèrent; les plages françaises de Méditerranée ravagées par un automne de tempêtes à répétition et une visite insolite d’une Naples inconnue.
Libye, le chaos au jour le jour
Trois ans après la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye ne fait plus la une de l’actualité et pourtant les séquelles de la guerre civile sont toujours là. A Misrata, troisième plus grande ville libyenne et capitale économique du pays, l’autorité de l’Etat reste insuffisante : milices indépendantes, trafic de drogue, filières d’immigrations clandestines et surtout prolifération des armes. Des menaces quotidiennes qui hypothèquent un peu plus le retour à la stabilité politique et religieuse. L'invité du Journal de la Méditerranée est Kader Abderrahim , chercheur associé à l'IRIS (l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques). Ce spécialiste du Maghreb et de l'islamisme est aussi maître de conférence à Sciences Po Paris et membre d'un groupe d'expert auprès de l'ONU.Intempéries, les plages défigurées
L’automne diluvien du sud de la France n’en finit pas.Sur les côtes de la Méditerranée, la Grande Bleue a fait mentir sa réputation « pacifique » et ses plages reculent un peu plus chaque année sous les assauts des vagues.
Chaque tempête emporte son lot de sable et laisse en échange des amas de débris divers. Les riverains et les professionnels du tourisme ne peuvent que contempler le phénomène, partagés entre inquiétude et fatalisme.