Au sommaire de ce samedi 13 décembre: triste record pour l’année 2014 où près de 3500 migrants ont péri en tentant de rejoindre l’Europe via la Méditerranée, une arrestation choc au sommet de la mafia romaine et une difficile mais cruciale rénovation au cœur de la Casbah d’Alger.
Migrants, un triste record…
Au moins 3419 migrants ont péri en 2014 dans les eaux de la Méditerranée qui décroche de cette façon le sinistre titre de "route la plus mortelle du monde" selon l’agence des Nations Unies en charge des réfugiés.Ils ont ainsi été plus de 207 000 à tenter la traversée vers l’Europe en quête d’une vie meilleure.
Ils partent des côtes libyennes pour tenter d’accoster en Italie ou à Malte venus le plus souvent de Syrie ou d’Erythrée.
Toutefois pour beaucoup d’entre eux, ce sera l’expulsion au bout du voyage et pour d’autres encore, la mort dans les eaux de la Méditerranée.
Mafia capitale, la chute du « roi de Rome »
Le choc cette semaine à Rome où une vaste opération de police a conduit à l’arrestation d’une trentaine de mafieux dont Massimo – Le Pirate – Carminati, chef supposé d’une vaste organisation criminelle semblant avoir la haute main sur la Ville éternelle. Une centaine d’entrepreneurs et d’hommes politiques romains sont également visés par l’enquête qui inclut aussi l’ancien maire de la ville Gianni Alemanno.L’étendue des activités de ce réseau a stupéfait la péninsule, à titre d’exemple, dans la seule journée de mardi, les carabinieri ont saisi pour près de 200 millions d’euros de biens d’origine criminelle.
Décryptage avec Jacques de Saint-Victor spécialiste de la Mafia
La Casbah d’Alger, l’impossible rénovation ?
Inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis plus de vingt ans, la Casbah d’Alger n’est pas forcément le site pittoresque et typique du nord de l’Afrique que l’on peut imaginer.Certains bâtiments sont dans un état véritablement catastrophique et en dépit d’une volonté politique affichée, la rénovation s’avère des plus ardue car ce ne sont pas seulement les fonds qui manquent mais aussi souvent les techniques ancestrales de construction qui permettraient de restituer aux lieux leur charme passé.
Toutes ces informations et plus encore sont à retrouver sur le Journal de la Méditerranée.