Ce mardi 1er juillet, l'échec des négociations autour de la suppression de 166 postes à Arjowiggins-Charavines, pourrait aboutir à la séquestration de responsables par les salariés. C'est en tous cas la menace des syndicats. La papeterie prévoit de recentrer sa production en Ecosse.
Dans un an, le site de la papeterie Arjowiggins en Isère, va fermer. La raison? Une restructuration du groupe Sequana qui veut recentrer sa production en Ecosse. Sur les 207 postes existants, 166 seraient supprimés.
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Depuis ce mardi matin, des négociations avec quatre membres de la direction sont en cours. Julien Riccardi, délégué syndical à la CGT, accuse ceux qui ont vraiment la main sur le devenir de l'entreprise d'être "complètement fermés". Si aucun accord n'est trouvé à la fin de la journée, les syndicats menacent de retenir les dirigeants, pendant "plusieurs jours", jusqu'à une amélioration du plan de restructuration.
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