Lundi 7 juillet, des éleveurs en colère ont traîné des carcasses de brebis devant les portes de la Préfecture. Ils réclament des mesures face à la présence de loups qui auraient causé des dommages la semaine précédente.
Un spectacle peu ragoûtant a surpris ce matin les usagers de la Préfecture de Grenoble. Des éleveurs en colère ont déposé des carcasses de brebis devant les portes du bâtiment. Cette provocation a eu lieu alors que se tenait une réunion enter le préfet de l'Isère et la délégation conduite par la FDSEA, la Fédération départementale des syndicats d'exploitations agricoles. Ils réclament une réaction adaptée à l'incident de la semaine dernière. En cause, la possible présence d'un loup qui aurait provoqué la panique dans un troupeau et la précipitation dans le vide de plus de 400 brebis.
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Ségolène Royal, actuelle ministre de l'Écologie, proposera un arrêté avant le 15 juillet prochain afin de permettre des tirs d'effarouchement et des opérations de chasse aux loups dans les endroits concernés. Le nombre d'animal pouvant être tué chaque année, s'élevant actuellement à vingt-quatre, pourrait passer à trente-six. La ministre dit réagir à la détresse des éleveurs et au nombre croissant du nombre de loups, qui augmente de 20% chaque année.
