Il y a un an, les électeurs suisses ont dit "oui", à 50,3%, à une limitation de l'immigration, lors d'un référendum à l'initiative de l'UDC. Cette droite populiste agite tant qu'elle peut le chiffon rouge de la peur autour de tout ce qui n'est pas helvète. Quelles conséquences pour les étudiants?
Le 9 février 2014, le choix suisse avait provoqué une onde de choc sur toute l'Europe. L'Union Européenne avait alors décidé, en signe de rétorsion, de remettre en cause la participation des étudiants suisses au programme d'échange universitaire Erasmus.
Une façon de faire comprendre à nos voisins que la libre circulation est une règle fondamentale de l'Union, et qu'elle s'applique à tous les citoyens, qu'ils soient désirés (comme les étudiants) ou non (les travailleurs sans formation, les exilés de la misère…) par leur pays d'accueil.
Et le malentendu perdure depuis entre l'Union et la Suisse. La dernière rencontre entre Jean-Claude Junker, le président de la Commission européenne et Simonetta Sommaruga, la présidente de la Confédération s'est encore une fois achevée sur un échec sur ce sujet, le mois dernier.
Un an après la votation, l'équipe d'Alpexpress, la rubrique transfrontalière de France 3 Alpes, s'est donc rendue à l'université de Lausanne pour faire le point avec les principaux concernés: les étudiants eux-mêmes.
>> Alpexpress du 14 mars
Côté Italie, les traditionnels JO des handicapés italiens viennent de se dérouler dans la vallée d'Aoste. Chaque année, ces olympiades à nulle autre pareille donnent lieu à de beaux moments de solidarité et d'intégration par le sport.