ECOPLA, l'ex-leader européen de la barquette aluminium, a subi une liquidation judiciaire. Fin mai, le Tribunal de Commerce doit désigner un repreneur. Parmi les candidats, le projet de SCOP des anciens salariés. Motivés. Rencontre à St-Vincent-de-Mercuze en Isère.
Chez ECOPLA aujourd'hui les machines sont à l'arrêt, mais une poignée de salariés compte bien les faire repartir. Et pour monter leur Société Coopérative, ils ont dû reprendre contact eux-mêmes avec leurs clients. S'assurer de leur soutien, pour être désignés par le Tribunal de Commerce comme repreneurs.
Face à ses concurrents potentiels, la vingtaine d'associés a fort à faire. Lancer une plate-forme associative tout d'abord, pour recueillir des fonds, entre 30 et 50 000 euros. Chaque jour, ces hommes et ces femmes reviennent dans leur usine pour se réunir, et garder espoir.
Reportage Céline Aubert, Gilles Ragris et Eric Achard
Depuis la liquidation de l'usine, les anciens d'ECOPLA sont accompagnés par l'Union Régionale des SCOP. En Rhône-Alpes il en existe 400. 15% seulement sont des entreprises sauvées par leurs salariés. Un sacré challenge.
C'est désormais une course contre la montre. Le dossier doit être déposé le 24 mai, avant minuit. Pour l'heure, les salariés recrutent un manager de transition qui deviendra leur gérant si le Tribunal de Commerce les choisit bien comme repreneurs.