Selon un classement mondial présenté comme alternatif au classement de Shanghai, publié sur la plate-forme arvix.org de l’université de Cornell aux Etats-Unis, l’Université de Strasbourg arrive en tête des universités françaises, a indiqué l'UNISTRA dans un communiqué.
Les algorithmes utilisés similaires à ceux employés par Google ont analysé 17 millions de pages Wikipedia. Au terme de cette analyse, la France se classe 7e dans le top 100 de ce nouveau classement avec quatre établissements. L’université de Strasbourg (83e rang mondial), derrière l’ENS et l’École polytechnique. Dans le classement de Shanghai, elle est 97e. est la seule université derrière l’ENS et l’Ecole polytechnique. Selon José Lages, chercheur en physique au sein du laboratoire Utinam « Outre la prise en compte de l’excellence académique, ce classement a également l’avantage d’incorporer l’importance culturelle et historique des universités, atténuant ainsi l’hégémonie des universités américaines des autres classements internationaux ».
A l’instar de ses résultats au classement de l’université Jiao Tong de Shanghai, Alain Beretz, président de l’université de Strasbourg « se réjouit de cette nouvelle confirmation de notoriété à l’échelle internationale et via les nouveaux outils de communication ». L’université de Strasbourg reste néanmoins distanciée sur les critères d’élaboration de ce classement basé sur la seule influence de la présence des établissements au travers des articles Wikipedia.
En effet, « peut-on réellement dire que la qualité de nos formations, l’excellence de nos recherches, ainsi que la valeur de nos chercheurs sont valorisés par le nombre de citations dans des articles de Wikipédia ? » indique Paul-Antoine Hervieux, vice président délégué recherche.
Comme pour tous les autres classements, l’Université de Strasbourg réaffirme la nécessité de prise de recul par rapport aux classements qui ne sont que des reflets imparfaits de ses activités. « Ils ne doivent donc pas être considérés comme des objectifs stratégiques primaires pour nos universités ou leurstutelles » explique Alain Beretz.