Thomas Nast, précurseur de la caricature américaine, au musée Tomi Ungerer

Le musée Tomi Ungerer à Strasbourg consacre une exposition à l'oeuvre de Thomas Nast jusqu'à la fin du mois octobre. Ce caricaturiste américain du 19e siècle, originaire de Landau en Rhénanie-Palatinat, est l'un des pères de la caricature américaine.

L'âne et l'élephant, symboles des partis républicain et démocrate, c'est lui. L'oncle Sam, c'est encore lui. C'est la première fois que les œuvres de Thomas Nast sont exposées en France

Le musée Tomi Ungerer à Strasbourg consacre une exposition à l'oeuvre de Thomas Nast jusqu'à la fin du mois octobre. Ce caricaturiste américain du 19e siècle, originaire de Landau en Rhénanie-Palatinat, est l'un des pères de la caricature américaine. ©France 3 Alsace


Thomas Nast

Thomas Nast (1840-1902) est considéré comme l’un des pères de la caricature des Etats-Unis. Ce dessinateur allemand, originaire de Landau, s’est rendu célèbre en illustrant pendant de longues années le journal new-yorkais Harper’s Weekly avec des figures qui influencèrent la politique américaine de son époque. Il a entre autres popularisé le personnage de l’Oncle Sam et créé les symboles des partis démocrate et républicain, l’âne et l’éléphant, ainsi que celui de Columbia. C’est également grâce à lui que la figure bon enfant de Santa Claus s’est imposée aux Etats-Unis.

L’œuvre pleine d’humour de Thomas Nast a permis de dresser un portrait acerbe de l’Amérique de la seconde moitié du XIXe siècle tant sur le plan politique que social. Depuis, ces motifs font partie intégrante du répertoire des caricaturistes. Dans les années 1960, ils sont aussi réapparus sous le crayon de Tomi Ungerer pour dresser le portrait critique de la politique et de la société contemporaines de l’Amérique. Les portraits-charge des présidents côtoient les affiches protestataires contre la guerre du Vietnam et la ségrégation raciale et montrent une liberté de ton rarement atteinte dans le dessin de satire politique. Le personnage de Santa Claus, lui-même, n’a pas été épargné et a fait l’objet d’une série inédite et sulfureuse.

L’exposition présentée au premier étage du musée met en regard 150 exemplaires du Harper’s Weekly provenant d’archives publiques et privées d’Allemagne avec des dessins originaux et des affiches de Tomi Ungerer de la collection du musée.
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