7 phoques gris échoués sur les plages aquitaines durant les fortes marées de janvier et février vont être relâchés dans l'océan. Ils retrouveront leur milieu naturel vendredi 29 mars à 14h00 plage d'Ilbarritz à Biarritz.
Il ont dérivé depuis les colonies Bretonnes et Irlandaises, et se sont retrouvés confrontés à la puissance de l'océan au cours des nombreuses tempêtes de cet hiver. Après s'être échoués sur nos plages, ils ont été récupérés par le Musée de la mer de Biarritz et, pour partie, confiés au centre Alca Torda de Pouydesseaux dans les Landes. Ils seront relâchés sur la plage d'Ilbaritz ce vendredi 29 mars en début d’après midi.Ces jeunes phoques immatures, dénutris et souvent malades, ont reçu les soins de professionnels et après 2 mois de soins intensifs, quelques prélèvements de poils pour des analyses génétiques, et un marquage approprié, ils seront rendus à leur milieu naturel.
Le centre Alca Torda a pris une part importante du travail de réhabilitation de ces animaux. Déjà connu pour ses compétences dans le domaine du soins des oiseaux marins, de la formation ou de l’accueil des oiseaux saisis, le centre Alca Torda ajoute une corde à son arc au travers de cette action au cours de laquelle 100% des phoques traités par le centre seront relâchés. Pour l'exemple, un phoque retrouvé sur la plage de Moliets (40) le 28 janvier est arrivé à Alca Torda à 27 kg... Il sera relâché vendredi à 47 kg.
Pour la récompense des professionnels et des bénévoles ayant donné de leur temps cet hiver, il est temps de rendre à l'Atlantique ces phoques désormais prêts à repartir. Profitant d'une fenêtre météorologique favorable, ce sont 7 phoques qui seront relâchés sur la plage conjointement avec le musée de la mer de Biarritz.
Pour mémoire, le Musée de la mer recueille régulièrement des phoques. C'est par contre une première pour le centre Alca Torda dont la gestion est assurée par la Fédération départementale des Chasseurs des Landes.
Un relâcher aussi important n'a jamais été réalisé sur la côte basque, ni même en Aquitaine. Il s'agit là du résultat de plusieurs semaines de travail pour la sauvegarde d'un patrimoine naturel sauvage, auquel nous souhaitons bon vent !
Regardez le reportage de Stéphanie Deschamps et Emmanuel Galerne