Des salariés de l'entreprise de messagerie FedEx ont débrayé mardi sur une dizaine de sites du groupe, dont ceux de Bayonne et de Biarritz au Pays basque. Ils réclament une augmentation des salaires supérieure à celle proposée et "quelques sites étaient bloqués", selon direction et syndicats.
D'après le syndicat Solidaires, la grève a démarré hier, lundi soir, dans quatre sites après l'échec d'une réunion de négociation annuelle obligatoire sur les salaires au cours de laquelle la direction est restée ferme sur sa proposition d'augmenter de 1,5% les salaires en 2015.
En région parisienne, les départs du "hub" (plateforme) de Lieusaint et du site d'Orly sont bloqués, selon Fabrice Drouet, délégué de Solidaires à Orly.
Dans un communiqué, le syndicat rappelle que le géant américain a mis en avril 4,4 milliards d'euros sur la table pour racheter le groupe néerlandais TNT Express.
"Les salariés de Fedex voient d'année en année leur pouvoir d'achat chuter alors que le compte en banque de Fedex ne cesse de se remplir".
L'entreprise reconnaît des débrayages mardi sur neuf sites (Nantes, Dijon, Biarritz, Garonor près de Roissy et Bayonne, en plus des quatre premiers cités) et "quelques sites bloqués".
L'entreprise précise que "des mesures ont été prises pour limiter l'impact sur le service aux clients".
Selon Frédéric Houdet (CFTC, premier syndicat), les syndicats revendiquent une augmentation générale de 3% pour le millier de salariés du groupe en France.