En juin 2014, Didier Vignaud, accusé par les autorités algériennes d'espionnage sur une centrale électrique, était condamné à un an de prison ferme et 10 000 euros d'amende. Il devait repasser devant la justice algérienne aujourd'hui en appel, mais le procès est repoussé faute de traducteur.
Alors qu'il coordonnait la construction d'un chantier de centrale électrique en Algérie, Didier Vignaud, originaire de Mont-de-marsan (Landes) a été accusé d'espionnage après avoir utilisé un drône pour photographier le chantier sur lequel il travaillait.
Condamné en juin 2014 à un an de prison, il a fait appel de sa décision. Un an plus tard, il devait être rejugé en appel aujourd'hui. Faute de traducteur, son procés à été repoussé.
Ses proches se sont mobilisés, notamment sur la toile via une pétition signé par plus d'un millier de personnes, pour aider Didier Vignaud. Ce dernier a partagé ce matin, sur la page facebook de son groupe de soutien, le message suivant :
"Bonjour à toutes et à tous
Jour J les amis.
Aujourd'hui c'est la journée de vérité.
Ma famille et ma amis je pense fort à vous.
Je vous donnerai des nouvelles lorsque je reviendrai.
Si je ne reviens pas ...
Merci encore à toutes et à tous de votre soutien :)"
"Un an de prison, c'est totalement abberant"
Son fils Rémi, interrogé le 17 juin dernier, se déclarait "choqué" par la condamnation de son père, estimant "qu'il n'a vraiment rien fait de mal, un an de prison, c'est totalement abberant, et dix mille euros d'amende, c'est vraiment énorme".