Ils n'ont plus 14 mais 18 enfants à gérer pour un adulte en primaire, et non plus 10 mais 14 enfants en maternelle. Les conditions d'accueil et la qualité éducative s'en retrouvent dégradés. Pour la 2e fois en 15 jours ils sont en grève.

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Ils sont furieux contre le décret du 2 août dernier qui "autorise les collectivités à sacrifier la qualité éducative de six millions d'enfants scolarisés" dénonce l'intersyndicale Unsa, Cftc, Fsu, Cgt, Sud et Fo. 

Le gouvernement a en effet permis aux collectivités locales d'augmenter le taux d'encadrement pour un animateur. Une décision qui devrait permettre aux communes de faire quelques économie dans le fonctionnement du service périscolaire.

"18 enfants pour un animateur, ou 14 pour les moins de six ans ça veut dire quoi ? Ca veut dire qu'il va falloir faire des choix dans les activités. Que

toutes les activités qui sont sensées amener l'enfant à dialoguer, à réfléchir, partager, vivre ensemble, ça va être des sujets qui vont être éminament difficiles à travailler


avec un groupe aussi nombreux" se désole Marie Baggio, membre du syndicat Education Populaire-UNSA à Bordeaux.

Plusieurs milliers d'animateurs s'étaient déjà mobilisés le 5 septembre dernier pour réclamer le retrait de ce décret. Les syndicats veulent maintenir et accroître la pression avec cette deuxième journée nationale d'action. 

Des rassemblements sont prévus dans les principales villes de France. Les grévistes demandent également un vrai statut et une titularisation des animateurs.

ecoutez Marie Baggio, du syndicat Education Populaire-UNSA, mobilisée ce lundi pour la 2e journée nationale d'action des animateurs du périscolaire

 

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