A l’image de l’école laïque bilingue Français-Occitan d’Aurillac qui a vu ses effectifs tripler en 20 ans, les Calandretas d’Auvergne-Rhône-Alpes connaissent un bel essor. Aussi, pour répondre aux besoins, elles lancent une campagne de recrutement d’enseignants.
Parler l’Occitan et être titulaire d’une licence : deux critères indispensables pour espérer devenir enseignant dans une Calandreta, autrement dit dans une école bilingue Français-Occitan. Ces structures laïques manquent de professeurs des écoles et recrutent pour faire face à un nombre grandissant d’élèves. A Aurillac, dans le Cantal, une trentaine d’élèves suit ce type d’enseignement à la fois institutionnel mais également basé sur des méthodes inspirées de Freinet. Ici, dès leur plus jeune âge, les enfants sont en immersion dans la langue occitane.
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce sont 2 à 4 enseignants que la fédération des Calandretas souhaite recruter pour les écoles du Cantal, de Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, de la Loire et de la Drôme.
« Après sélection, les candidats partent une année au centre de formation Aprene à Béziers à partir de septembre. Durant cette année des stages pratiques dans diverses écoles Calandreta sont organisés dont certains dans les écoles de la Région Auvergne Rhône Alpes qui permettent au futur enseignant à la fois de « tester » son adaptation à ce projet pédagogique et de parfaire sa formation pratique » expliquent les organisateurs du recrutement. Et de préciser : « Après cette année de formation, une mise en pratique en responsabilité de classe dans une Calandreta (1 à 3 années maximun) permet de passer les Master I et II et le concours de Professeur des Ecoles ».