Ce lundi 10 juillet 2017, un tronçon du Drac entre Notre-Dame-de-Commiers et le Saut-du-Moine, en Isère, a été remis en eau sur environ 4 kilomètres. Une opération simple en apparence, mais qui a mis 20 ans à aboutir.
Le projet date de 1997, mais c’est ce lundi 10 juillet qu’il a abouti. Il a fallu du temps pour que les différentes parties se mettent d’accord. Le tout résidait dans le fait de trouver un équilibre entre un milieu naturel, la production hydroélectrique, la protection de l’environnement, ou encore la ressource en eau potable de l’agglomération de Grenoble.
Ce lundi, le tronçon du Drac entre Notre-Dame-de-Commiers et le Saut-du-Moine a été remis en eau sur environ 4 kilomètres. Depuis plusieurs années, ces quelques kilomètres, juste avant la Romanche, se retrouvent asséchés pendant 300 jours par an.
L’objectif de cette remise en eau est d’augmenter le débit restitué dans son tronçon du Drac au niveau du barrage de Commiers de façon à maintenir la continuité hydraulique.
Des tests ont été effectués pendant des mois, jusqu'au jour J, puisque le débit supplémentaire de ce barrage est capté dans un autre barrage en amont. Un véritable enjeu technique.