Se protéger face aux attaques informatiques, c’est l’objet du salon organisé au stade Michelin à Clermont-Ferrand, ce jeudi 12 octobre 2017. L’occasion de découvrir les dernières innovations et d’être conseillé pour les entreprises présentes.
Il y a quelques semaines, un chef d’entreprise clermontois a vu son système informatique bloqué par des hackers. Il a été obligé, de ce fait, de mettre la clé sous la porte. Un exemple qui montre l’urgence de protéger les infrastructures informatiques dans les entreprises.
Un thème au cœur du salon sur la sécurité informatique au stade Marcel Michelin à Clermont-Ferrand, ce jeudi 12 octobre.
De nouvelles réglementations face à la cybercriminalité doivent être mises en place et les PME doivent être au courant des menaces dont elles sont les cibles.
« C’est le nouveau crime organisé la cybercriminalité, évoque Julien Neyrial, directeur général Neyrial informatique et organisateur du salon. Toute les attaques connues et récentes, on a les solutions et elles sont accessibles à toutes, aux petites, moyennes et grandes entreprises. Elles sont faciles à déployer et elles existent. Par contre la menace de demain, que l’on ne connaît pas même si on essaye de faire un peu de prospectives, là effectivement il n’y a pas de solution. Mais il faut être conscient, pour que quand la menace arrive on puisse réagir ».
18 millions d'euros de préjudice en Auvergne
Aussi, la surveillance doit donc aujourd’hui être omniprésente. « Il est nécessaire de rappeler les principes de sécurité et surtout de réactivité puisqu’en appelant le SRPJ dans les 48h on peut agir rapidement et faire geler les fonds de manière officieuse, dans un premier temps. Et ensuite, les faire rapatrier », explique le commandant Pascal Duthilleul, chef de la division Economique et financière SRPJ Clermont-Ferrand.Le 25 mai 2018, le Règlement général sur la protection des données sera appliqué. Il va permettre de sécuriser et protéger les données sensibles, personnelles et privées des sociétés.
Les attaques par faux ordres de virement ont causé plus de 630 millions de dommages aux entreprises, depuis 2012. En Auvergne, il atteint plus de 18 millions d’euros.