Selon les scientifiques, les océans vont connaître "un changement important" de la biodiversité, même si le réchauffement climatique reste inférieur à 2 degrés. D'après l'étude, les coquilles St-Jacques et les bulots pourraient disparaître, au profit d'autres espèces comme l'anchois et la sardine.
Une étude conduite par le CNRS
Une étude menée par une équipe internationale conduite par le CNRS vient d'être publiée dans la revue Nature Climate Change. "Si le réchauffement climatique n'est pas maîtrisé rapidement, il provoquera une réorganisation massive de la biodiversité marine à l'échelle planétaire", avertissent les chercheurs, à six mois de la conférence de Paris sur le climat, qui tentera de parvenir à un accord pour contenir le réchauffement à 2 degrés.Nos enfants mangeront-ils encore des coquilles St-Jacques et des bulots ?
Même si la température de l'air n'augmente que de deux degrés : "Nous nous attendons à une diminution assez importante de la coquille Saint-Jacques, du bulot, des laminaires, des morues", note le scientifique Grégory Beaugrand, bioclimatologue au laboratoire d’océanologie et de géosciences du CNRS, l’un des auteurs de l'étude. "Et ces espèces qui sont plutôt tempérées-froides ou tempérées vont être remplacées par des espèces chaudes comme l'anchois, la sardine..."Reportage Aurelia Chopin et Frederico Nicotra
Intervenants :- Grégory Beaugrand, Bioclimatologue, directeur de recherche CNRS
- Hubert Baty, pêcheur professionnel à Marseille
Pas sûr si l'on en croit une récente étude scientifique...
Si le réchauffement climatique n'est pas rapidement maîtrisé, de nombreuses espèces sous-marine sont menacées de disparition...