Depuis le 4 janvier 2017, environ 14 000 étudiants et personnels du campus de Dijon ont été vaccinés contre la méningite. Cette campagne exceptionnelle a été lancée après deux cas mortels. Mais, le risque est toujours présent.
Un dispositif exceptionnel a été mis en place au début de l'année sur le campus dijonnais de l’université de Bourgogne après trois cas de méningites, dont deux mortels.Deux étudiantes sont décédées d'une méningite à méningocoque de type W135, entre octobre et décembre 2016. L'état d'un troisième malade a évolué favorablement.
L’une des victimes décédées était scolarisée au pôle économie-gestion de l'université et l’autre à la faculté de droit et lettres. C’est là qu’avait débuté une vaste campagne de vaccination qui avait ensuite été étendue à l'ensemble du campus.
Moins de la moitié des 30 000 personnes ciblées ont été vaccinées
Au total, 13 808 étudiants et personnels de l'université ont été vaccinés depuis le 4 janvier, indique l'ARS (Agence régionale de santé) de Bourgogne-Franche-Comté. Cela représente moins de la moitié des 30 000 personnes ciblées par le dispositif. Cela dit, l’ARS parle d’un "bon résultat opérationnel". "L’objectif était de vacciner le maximum de personnes en un minimum de temps et plus de 14 000 personnes ont eu accès à une vaccination dans des conditions optimales de sécurité, en moins d’un mois. En soi, c’est un bon résultat.Ces 14 000 personnes sont individuellement protégées et participent à la protection collective du campus", déclare Pierre Pribile, directeur général de l’Agence régionale de santé, qui était l’invité du 19-20 de France 3 Bourgogne mardi 14 février.
Depuis le 4 janvier 2017, environ 14 000 étudiants et personnels du campus de Dijon ont été vaccinés contre la méningite. Cette campagne exceptionnelle a été lancée après deux cas mortels. Mais, le risque est toujours présent, dit Pierre Pribile, directeur général de l’Agence régionale de santé, qui était l’invité du 19-20 de France 3 Bourgogne mardi 14 février 2017.
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©19-20 France 3 Bourgogne
Il est encore possible de se faire vacciner
Mais, "nous ne pouvons pas garantir la disparition de la bactérie sur le campus", a-t-il précisé. "C’est la raison pour laquelle nous disons aux personnes qui ne se sont pas encore fait vacciner qu’il est toujours possible de le faire."Le dispositif exceptionnel a été levé lundi 13 février. Mais, deux centres de vaccination resteront ouverts aux étudiants et personnels dijonnais de l'université de Bourgogne jusqu'à la fin du mois de mars : au centre de médecine universitaire sur le campus ou en ville au centre de vaccination départemental.
"Chaque vaccin de plus sera une protection supplémentaire individuelle et une chance de plus de protéger l’ensemble de la population du campus", insiste la direction de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté.