Dans la commune de Meroux-Moval, dans le Territoire de Belfort, une reconstitution des combats de la Première Guerre mondiale était réalisée ce samedi 11 novembre pour les habitants et les visiteurs. Habits, équipements mais aussi affrontements entre Français et Allemands ont été présentés au public.
Les armes sont d'époque, les vêtements Français et Allemands conforment à ce que portaient les soldats. Ce samedi 11 novembre, dans la commune de Meroux-Moval, dans le Territoire de Belfort, une reconstitution des affrontements de la Première Guerre mondiale a été réalisée devant le public. Pour la première fois, des Allemands ont également participé à cette reconstitution.
Les tirs, le traitement des blessés ou encore les équipements étaient reproduits face aux habitants et aux visiteurs. "C'est important pour que les gens apprennent l'histoire de la Première Guerre mondiale, ce qu'il s'est passé, et que de chaque côté, il y avait les mêmes gens : des ouvriers, des médecins... À la fin, tous sont morts", exprime Tobias Dobele, président de l'association allemande Landwehr 109. "En Allemagne, il n'y a pas de commémoration. Pourtant, notre association est souvent en France, mais plutôt en région alsacienne".
"On ne joue pas la guerre"
"On ne joue pas la guerre. On veut se rappeler ce qu'ont vécu nos anciens : beaucoup de morts, de privations. Ce que l'on fait, c'est pour le rappeler", explique quant à lui Philippe Mattin, président de l'association française Souvenir et Amitié à notre journaliste Stéphanie Bourgeot.
Durant la cérémonie, les plus jeunes énoncent également au micro le nom des morts pour la France. "Nous travaillons sur le devoir de mémoire. Vu le contexte, cela prend tout son sens", explique Nathalie Tollini, enseignante. "Tout ce qui concerne la guerre les inquiète beaucoup", ajoute Magali Ganzer, directrice de l'école communale du Vieux Tilleul.
"C'est dans ma tête. Il y a des guerres, des gens qui meurent. Des personnes doivent abandonner leur famille. Il y a des veufs, des orphelins, ça me marque beaucoup", confirme Gaspard Vaudrey, 13 ans, maire du conseil municipal des jeunes du village.