Ce samedi matin, plus de 200 personnes se sont rassemblées place Allende. Une manifestation dispersée dans le calme par les forces de l'ordre. Cette mobilisation d'un collectif anti-fasciste, ainsi qu'un rassemblement d'extrême-droite étaient interdits par le préfet des Côtes-d'Armor.
200 personnes ont décidé de braver l'interdiction du préfet des Côtes-d'Armor. Ce dernier avait interdit tout rassemblement en centre-ville de Saint-Brieuc ce samedi 6 février.
Les manifestants répondaient à l'appel de la Ligue des droits de l'Homme pour une déambulation festive, sonore et déguisée à partir de 10h place Allende à Saint-Brieuc. Un rassemblement qui se voulait "répondre" à la manifestation d'extrème-droite prévue à 10h ce même jour devant la préfecture des Côtes-d'Armor.
Ce rassemblement voulait "combattre les amalgames simplistes et la stigmatisation nauséabonde" et dire "bienvenue aux migrants que la guerre et la misère jettent à nos frontières". Après s'être rassemblées place Allende, les 200 personnes ont défilé jusqu'à la gare. Le cortège a ensuite été dispersé dans le calme par les forces de l'ordre alors que certains manifestants voulaient revenir place Allende.
Une trentaine de manifestants contre "l'islamisation et l'immigration"
En milieu de matinée, une trentaine de manifestants avaient, de leur coté, répondu présent aux consignes de la section costarmoricaine de l'association d'extrême-droite "Résistance Républicaine". Cette association voulait manifester à l'appel du mouvement allemand Pegida, qui avait prévu des rassemblements partout en Europe (14 pays) ce samedi pour dénoncer "l'islamisation et l'immigration". Suite au recours déposé par "Résistance Républicaine", le Tribunal administratif de Rennes avait confirmé, ce vendredi 5 février, la légalité de l’arrêté préfectoral interdisant toute manifestation de voie publique.Les 30 manifestants ont rapidement été dispersés dans le calme par les forces de l'ordre en nombre devant la préfecture.