Les représentants syndicaux des agents de la maison centrale de Clairvaux étaient reçus ce mardi à Paris par le ministère de la Justice. Frédéric Stoll, délégué régional Force Ouvrière, indique avoir obtenu "quelques satisfactions" à l'issue de ce rendez-vous.
Les syndicats des agents de la prison de Clairvaux avaient rendez-vous ce mardi matin à Paris, au ministère de la Justice. L'occasion de relayer leurs revendications concernant les conditions de la fermeture de l'établissement.
Frédéric Stoll, délégué régional du syndicat FO Pénitentiaire, indique avoir obtenu"quelques satisfactions" à la sortie de cette réunion avec le directeur de cabinet du ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas. "Même si on n'a jamais été pour la fermeture du site, on est obligés de défendre leurs intérêts", précise-t-il.
Dans le détail, les agents devaient jusqu'ici faire trois vœux de reclassement. Le ministère les autorise désormais à faire un seul vœux. Les syndicats ont également avancé sur la question des primes de départ. "On sait désormais qui y a droit, qui peut la demander", détaille le syndicaliste. Les agents se sont vus proposer une prime de 15 000 euros.
Le ministère a également "certifié le maintien d'une partie de la centrale jusqu'en 2022", selon Frédéric Stoll.
Jean-Jacques Urvoas avait annoncé en avril la fermeture du site en raison de "son état de vétusté et de dégradation". Le personnel devrait passer progressivement de 200 à 80 employés d'ici fin 2017, avant la fermeture totale du site en 2022.
Avant le rendez-vous, les agents avaient bloqué lundi la maison centrale de Clairvaux pour protester contre la fermeture de l'établissement et son processus.
Notre reportage diffusé lundi 17 octobre