Un homme d'une trentaine d'années a été interpellé mardi à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube. Il devait répondre ce mercredi d’apologie du terrorisme devant le tribunal correctionnel de Troyes mais l'audience a été reportée au 11 décembre.
Un Romillon d’une trentaine d’années, Samy Boukefous, devait être entendu en comparution immédiate ce mercredi après-midi, au palais de justice de Troyes pour apologie du terrorisme. L'audience a été renvoyée au 11 décembre prochain pour que le jeune homme, apparemment sans lien avec les événements de vendredi, soit jugé dans un climat plus serein. mais
Son interpellation était prévue avant même les attentats. L'homme avait déjà été placé en garde à vue en octobre pour avoir mis en avant ses idées radicales sur les réseaux sociaux. Depuis, les enquêteurs de la section de recherche de Reims analysaient le contenu de son ordinateur et son environnement.
Proche du père d'un des kamikazes du Bataclan
Interpellé mardi matin à son domicile rue Milford-Haven, Samy Boukefous était un ami du père d’Omar Ismaïl Mostefaï, l’un des kamikazes du Bataclan. Ces derniers mois, Samy Boukefous était de plus en plus présent à la mosquée de Romilly-sur-Seine, même s’il critiquait les prêches modérés de l’imam. Il aurait aussi changé d’apparence vestimentaire et de discours.Le soutien à Daesh, l’appel au Djihad ou un projet de départ en Syrie sont des éléments de nature à entraîner une condamnation pour apologie du terrorisme. La peine maximale encourue pour ce genre de faits est de cinq ans de détention.
Autre affaire à Châlons-en-Champagne
Les affaires pour "apologie du terrorisme", se multiplient depuis vendredi. Un détenu de la maison d'arrêt de Chalons-en-Champagne qui aurait prononcé "Vive Daesh" comparaissait mardi au tribunal correctionnel. Le dossier a été renvoyé au 11 décembre.Voir notre reportage diffusé dans le JT 12/13 de ce mercredi 18 novembre 2015