Ils sont italiens, libanais, français, espagnols, tunisiens, 70 scientifiques sont réunis à Nice pendant deux jours. Le but de ce congrès : lutter contre l'ostréopsis, une micro-algue apparue il y a quatre ou cinq ans sur les côtes méditerranéennes. Elle peut être toxique pour les baigneurs.
Eté 2009, la plage de Villefranche est fermée à cause d'une mystérieuse micro-algue. Principe de précaution pour les baigneurs car un peu plus tôt à Gênes 20 personnes ont dû être hospitalisées, intoxiquées.
Principe de précaution
Mais qui est donc ostreopsis ? Comment se développe-t-elle ? Est-elle dangereuse ? Dans le laboratoire de l'observatoire océanographique de Villefranche-sur-mer, Luisa Manjalajo passe des heures à compter ces micro-organismes pour apprendre à les connaîtreAlors, ces chercheurs ont mis au point une technique de culture. Objectif à terme, réduire les risques associés à sa prolifération car ostreopsis pourrait bien être responsable de troubles de la santé. L'algue est donc sous étroite surveillance. Les scientifiques de tout le bassin méditerranéen cherchent à percer ses secrets.
Reportage: M. Morin, Y. Fournigault et P. Pauron
Intervenants:
Luisa Mangialajo Maître de conférence Université de Nice Sophia Antipolis
Rodolphe Lemée Directeur adjoint de l'observatoire océanologique - Villefranche-sur-Mer